L’art du Qigong Cours et ateliers : Françoise Poutays

 

Le Qigong connu comme exercice de santé s’appuie sur la mise en œuvre de l’énergie (Qi).

Un art qui s'appuie sur le mouvement mais qui va progressivement aiguiser la conscience qui est à l' origine du mouvement.

Les techniques consistent à :

- redéfinir la posture corporelle afin de laisser le corps s'ouvrir à l'énergie

- accumuler de l'énergie par le mouvement , au lieu de la dépenser

- augmenter la capacité de la conscience et la maitrise de l'ensemble de ses ressources. 

 

La pratique va permettre de  faire converger patiemment :

le corps physique, l'énergie qui le sous-tend et la conscience qui tient lieu de principe au mouvement de l'énergie.
Réinitier ainsi le principe vital, la joie intérieure et les forces qui concourent à la santé.

 

Le Qigong est un art millénaire fondé sur un savoir ancestral: cela veut dire qu’il s’appuie sur un savoir transmis de maitre à élève depuis la nuit des temps  mais qu’il révèle aussi de façon significative  un savoir inné qui sommeille au fond de nous.

  神道 Shén dào  C’est la voie de la conscience:

C’est pour cela que l’art du Qigong consiste à nourrir le corps à partir du principe vital autant qu'à cultiver le champ de la conscience.

 

A travers la pratique du Qigong, on peut réintégrer notre nature première , toujours en phase avec le mouvement de la vie et s'ouvrir pleinement à la transformation.

 

 

 

Saison 2023-24   POSER LES BASES

 

Comment construit-on une pyramide ?  Il s’agit d’étendre la base pour pouvoir l’élever.
 Dans la pratique, c’est aussi augmenter la base pour pouvoir progresser.
Le QIGONG SHENDAO s’appuie essentiellement sur ce travail de fond.  L’esprit du retour à la base, ou à la source, caractérise aussi le fonctionnement du TAO, la tradition spirituelle dont est issu le Qigong.

 

Travailler sur les bases va permettre d’intégrer les attitudes corporelles mais aussi la juste disposition d’esprit  qui convient à cette pratique. Cette partie est souvent négligée au profit de l’étude des formes.  On peut découvrir dans le Qigong des multitudes de formes possédant toutes des applications prometteuses et privilégier la poursuite de cette étude. Il existe des centaines d’écoles différentes, qui proposent de pratiquer telle forme pour obtenir tel effet. C’est au début  ce qui peut éveiller notre attention et motiver notre pratique, mais en approfondissant  notre travail  on comprendra que le véritable esprit de la pratique n’est pas conditionné par  l’effet recherché ou généré.

Cette étude n’est pas  dirigée vers l’extérieur, dans le but de s’approprier des techniques savantes, mais bien vers l’intérieur… la découverte de soi, des fonctions de son corps, mais aussi  du développement spirituel que l’on peut initier. Que l’étude soit tournée ver l’extérieur ou vers l’intérieur la recherche est illimitée sauf que dans un sens elle conduit à la dispersion et dans l’autre à la construction.

 

On fait souvent l’erreur de s’attacher à la forme extérieure et au processus mis en place au lieu de s’en servir comme d’un véhicule et de ne pas le prendre pour fin.
Poser les bases va permettre établir  et d’affiner la construction posturale, s’appuyer sur cette construction permettra de  nourrir et de développer un corps énergétique. 

C’est la partie centrale du travail. C’est ainsi qu’en élargissant les bases on  parviendra à augmenter l’énergie et enrichir la conscience.  

Il y a 3 niveaux intimement liés : le corps, l’énergie, l’esprit, ou conscience aigue. Ils  progressent ensemble comme une pyramide qui s’élève en s’élargissant : plus la base est large, plus la conscience est aigue. Plus elle est aigue plus elle pénètre et nourrit l’ensemble.  

Ces trois niveaux forment un cycle vertueux, la pratique permet d’activer le cycle de la bienfaisance, plus la conscience s’éveille plus elle est vertueuse. La conscience accompagne toute la pratique, elle éclaire aussi nos travers  et  sa bienveillance peut lisser à la longue toutes les erreurs communes.

 

 

 

Ces trois niveaux forment un cycle vertueux, la pratique permet d’activer le cycle de la bienfaisance, plus la conscience s’éveille plus elle est vertueuse. La conscience accompagne toute la pratique, elle éclaire aussi nos travers  et  sa bienveillance peut lisser à la longue toutes les erreurs communes.